Proposez les actualités de votre structure ou de votre territoire, nous nous chargeons de les relayer sur notre site internet. Pour cela il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
Adhérez au CDR de Mayotte et faire valoir votre voix dans d'une association qui évolue au sein d'un réseau de partenaires, pour le développement des territoires les plus défavorisés.
Acteurs du développement territorial, vous souhaitez communiquer sur les rencontres que vous organisez. Merci de renseigner les informations nécessaires en remplissant ce formulaire. Nous nous chargeons de relayer l'événement. Si vous souhaitez recevoir notre lettre d'information, signifiez-le en cochant la case prévue à cet effet.
La chargée de mission capitalisation répond à vos demandes de renseignements sur le fond documentaire de l'espace ressources, et aux demandes d'emprunt.
Offrez plus de visibilité à votre structure, ses missions et ses champs d'intervention en l'intégrant dans l'annuaire partenarial collaboratif.
La culture et la tradition mahoraises témoignent aujourd’hui du brassage de peuplement au tout début de notre ère. Ainsi, nous retrouvons des chants et des danses qui renvoie à la période de l’esclavage, un culte musulman qui cohabite avec la culture animiste venue d’Afrique ou encore le Kibushi, dialecte malgache parlé par de nombreux villages de l’île.
Bien que la société mahoraise continue d’évoluer considérablement, elle se caractérise, dans son aspect traditionnel, par une organisation particulière trouvant son origine dans l’héritage Bantoue et Malgache. Voici quelques éléments de compréhensions du fonctionnement de la société mahoraise.
La société mahoraise se caractérise par une filiation strictement matrilinéaire conférant à la femme une place importante est bien définie dans la sphère sociale. Elle est détenteur du patrimoine par transmission héréditaire, c’est à dire que seule l’ascendance par les femmes est prise en compte pour la transmission du nom, des statuts et des biens. C’est ainsi que l’individu est identifié par son appartenance à un matriclan.
Le principe de matrilocalité veut que la résidence de la famille soit chez la mère. L’homme vient habiter dans la maison de son épouse. La famille se structure ainsi autour de la femme.
La société mahoraise fonctionne sur le principe de prééminence du groupe sur l’individu. Cela se retrouve notamment dans l’éducation des enfants qui est l’affaire de tous : la famille élargie. Par ailleurs, au sein du groupe social, le doyen d’âge a une place plus importante que celle de ses cadets.
Ces « règles » qui ont façonné la société traditionnelle mahoraise pendant des années sont encore aujourd’hui observées, du moins dans leurs principes. En effet, aujourd’hui, tradition et modernité cohabitent. Ainsi, la place de l’individu au sein e la société s’impose davantage, notamment avec la libéralisation de l’école et l’ouverture de l’île vers l’extérieur.